jeudi 11 février 2010
visite chez Ticayou
Ma route m'a amené en direction du nord. J'ai donc quitté mes belles montagnes aux sommets étincelants de neige fraiche, laissant derrière moi la rigueur de l'hiver.J'ai suivi le cours de l'Ariège puis de la Garonne, traversant de vastes plaines ensoleillées et verdoyantes. Le soleil couchant réchauffant mon côté gauche, je longe le grand océan, je pars rendre visite au clan de l'Atlantique.
Roulée dans une peau de renne, je transporte des présents pour Ticayou. Je lui apporte quelques outils de ma fabrication, un couteau fait dans une grande lame de silex cerclée de cuir, une pré hampe en bois emmanchée avec une pointe. Je lui ai aussi emmené de quoi fabriquer des hameçons; une baguette en bois de renne, une scie et un burin en silex, et pour parfaire cette petite trousse à outils, un petit perçoir pour se façonner quelques bijoux.
Bienheureux de se voir, nous avons passé quelques jour à plaisanter du passé et à rêver de l'avenir. Ticayou m'a offert le tome 2 de ses nouvelles aventures. L'hiver est arrivé et Ticayou passe ses aprés midi à construire des mamouths de neige et quand les grands rentrent de la chasse, cela donne des idées à Ticayou. Son esprit intrépide va comme toujours l'amener à la rencontre de son environnement et des animaux qui le peuplent.
Je ne saurai que vous conseiller de vous procurer ses aventures! Vous ne serez pas déçus!
Mais l'hiver n'est pas finit et je devais continuer ma route. Profitant de cette large plage de ciel bleue, j'ai pris ensuite la direction du nord-est, et je me suis dirigé au milieu des vastes plaines froides, en direction des grands campements des bords de la Seine. J'ai revu Lou, une amie de Ticayou, et elle a bien grandit comme lui! je lui ai offert le livre qu'il m'avait donné pour elle, et nous nous sommes empressés de le dévorer. Quelques jours au chaud, bien entouré à écouter les nouvelles du nord; à ouvrir les ouvrir les yeux pour ne rien rater de ce voyage que j'ai fait rarement dans ma vie. Saluer les amis, les anciens, les nouveaux et repartir vers le sud.
Passer au pieds des montagnes endormies et enfin traverser les vallons des terres ancestrales. Depuis que la destiné à amenée nos lointains cousins dans ces contrées, ils y ont trouvé un abri. Cela prend mon coeur quand je traverse cette région. Les anciennes races des hommes ont toujours trouvé refuge au creux de ces petites falaises...Ce pays qui est le notre a toujours été terre d'asile pour les temps dificiles... qu'il le reste à jamais.
Enfin, alors que le soleil se couche, j'aperçois enfin mes montagne dans le crépuscule gallopant.
Quelques jours plus tards, me voilà de retour dans mon foyer. Je vais aller couper du bois pour le raviver. L'hiver a repris ses droits et recouvert l'extérieur de son épais manteau. Il a neigé toute la nuit et les flocons n'ont semble t'il pas prévu de s'arrêter de tomber. les oiseaux s'approchent et cherchent refuge aux abords du campement. Il savent qu'en période difficile il y a toujours ici un peu d'abri et de quoi grignoter.Merci à tous et à toutes pour votre accueil, le clan de l'Atlantique, le clan de Seine, longue vie à tous, le temps qui nous sépare de notre prochaine rencontre diminue chaque jour.
Merci encore et à bientôt
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Quel joli talent d'écrivain nous révèles-tu là ! Cet article est superbe et ses illustrations aussi.
RépondreSupprimerAu fait, tes contes de l'aube des temps existent-ils en livre ? j'aimerais bien les découvrir un jour !
A bientôt,
Tinky, depuis sa caverne des bords de Seine, où on trouve des pirogues néolithiques tout comme des livrairies de BD où Emmanuel Roudier vient dédicacer ses oeuvres de temps en temps !