samedi 11 juillet 2009

la photo du moi...dans mon jardin

C'était une de ces journées de juin ou le soleil frappait si fort, que je m'étais réfugié au frais de mon salon, ne sortant pas un orteil dehors de 11heures à 15heures. Je dessinais, tranquilement installé, rêvant de territoires de glaces, ou les hommes se battent pour leur survie, laissant mon inspiration glisser sur les pentes neigeuses d'une montagne sacrée. Poussé par la soif, je m'extirpe de ma douce prison pour aller boire de l'eau dans la cuisine. Je jète un oeuil par la fenêtre, ébloui par la chaleur suffoquante rayonnant à travers la vitre. Quelques secondes d'adaptation plus tard, mon regard est attiré par un mouvement sur le petit chemin de terre... je regarde...le tuyau... en train de bouger?Et à ce moment je vois deux têtes dressées à une quarantaine de centimètres du sol. Deux couleuvres grosse comme le tuyau d'arrosage qui semblent faire près d'un mètre chacune. Je les regarde, j'enfile des chaussures, je saute sur mon appareil photo, j'attrape la carte dans le lecteur...je suis trop lent!
je me calle derrière la vitre, et je prend trois photo, mais elle n'ont pas marché!! La carte pleine, je vide la carte me remet en place et réussit à faire quelques images avant qu'elles ne glissent dans l'herbe.Je n'ai que quelques photo de serpent prises dans la nature , la rencontres ont souvent rapides et intense et les photo (si on a le temps d'en faire) sont souvent décevante par rapport au spectacle magnifique auquel on vient d'assister.
Au moment ou elles disparraîssent je sort et me rend compte à ce moment là de la chaleur etouffante; je fais tranquillement les quelques mètres qui me sépare de l'endroit ou elles se trouvaient quelques instants plus tôt. elles ne sont pas là. j'avance à pas de chat scrutant les herbes sur ma droite, et puis un mouvement... à un mètre de mon pied je vois un corps jaune et noir glisser dans l'herbe et s'immobiliser un peu plus loin sous un petit arbuste. Je m'agenouille et je la regarde, quand je vois la deuxième juste à coté. elles sont calmes, le cou dréssé, scrutant l'atmosphère avec leur langue fourchue. Mes mouvement sont lents et le réglage de l'objectif se fait à la main pour éviter le moindre bruit . Je sais que je n'ai qu'une seule chance. Je pourrais presque les toucher. Je prend la photo, et le clic du miroir déclenche leur départ. Je les vois se fauffiler à travers les herbes et s'engoufrer dans l'ombre, suivant le long du mur.


Super cool! Elles sont très discrètes et elles ont eu sans aucun doute plus peur que moi. Je ne les ai pas revues depuis mais tous les jours je regarde dans leur direction espérant voir glisser ces deux belles mangeuses de souris sur le sable du chemin. Mais le fait les savoir là, à quelques mètres de moi quand je vais à la boite aux lettres me remplit de bonheur. Partager le territoire ces prédateurs si parfaits est pour moi un honneur. Rappellons que ces couleuvres sont complètement innofensives sauf pour les souris qui fréquentent les alentours des maisons des hommes.




3 commentaires:

  1. Et bien voilà ! Tu les as tes serpents !
    Des couleuvres, c'est plus sympa qu'une vipère ...

    Eric

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  2. Elles sont belles, en plus, et elles ont une belle tenue de camouflage qui les fait confondre avec des racines, sur le sol... Quand elles sont dressées, au-dessus des herbes, on ne peut qu'admirer la jolie disposition des écailles noires et jaunes qui dessinent de beaux motifs sur elles. Très chouettes et sympas, les couleuvres ! Il faut savoir qu'elles adorent le lait, aussi, et que, parfois, elles se servent dans les jattes des chiens et des chats si on leur donne du lait !
    Et par cette chaleur terrible des jours derniers, elles devaient être très contentes, animaux à sang froid qu'elles sont, là, ça devait être le paradis, pour elles ! Drôle de rencontre, en tout cas, et très chouette !
    Tinky, amusée et fascinée :-)

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  3. t'en as ben de la chance avec mes lascars même pas la peine de capter un lezard !!

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